A l’époque de Diwarh’ya, la Dafia est l’appellation courante de l’organisation criminelle que nous avons l’habitude d’appeler la Mafia, la Cosa Nostra, la Pieuvre, le Syndicat du Crime. La Dafia est une organisation galactique très fermée regroupant six grandes familles qui dirigent la majeure partie des activités commerciales du secteur quinquénaire (les activités illégales). Son vrai nom est l’Hexabaronnie, la baronnie des six, et autour d’elle, gravite une multitude d’organisations subalternes.
LES SIX BARONNIES
Alors que les organisations criminelles que nous connaissons sur Terre à notre époque sont teintées de nationalisme et donc intimement liées aux pays à qui elles appartiennent; comme la Mafia italienne ou sicilienne (la Camorra), la mafia russe (la Bratva), la mafia japonaise (les Yakuza de Yamaguchi Gumi) ou encore la Mafia mexicaine (le Cartel de Sinaloa), les six baronnies que l’on rencontre à l’époque de Diwarh’ya sont rattachées à six planètes.
LA DAFIA TERRIENNE
Originaire de la Terre et présente sur de nombreuses colonies, cette branche est dirigée en 2980 par Mila Dizza-Ling, une femme d’une cinquantaine d’années dont le passé est pour le moins obscur. Elle a épousé, en 2955, Jin Ling, un lointain descendant des Yakuza, qui était le Baron de la Dafia terrienne. A sa mort en 2976, elle a naturellement pris la suite des affaires de son mari. Elle a eu deux enfants avec cet homme, Cheng et Dzuh. Le premier s’est marié en janvier 2980 avec Mélina Macchiara, la fille de la baronne de la Dafia astralienne. Le deuxième est un fêtard invétéré qui, compte-tenu de son mode de vie, n’est pas prêt de se passer la corde au cou.
LA DAFIA ASTRALIENNE
Cette branche de la Dafia est dirigée par la famille Macchiara. Oalana Macchiara est une femme de 50 ans, plutôt petite qui affiche des rondeurs généreuses et, comme Mila Dizza-Ling, elle a hérité des affaires de son défunt mari Mario, lorsque celui-ci a rendu l’âme en octobre 2970. Connue pour sa perspicacité, son intransigeance et ses sautes d’humeurs imprévisibles, Oalana est la plus crainte des baronnes de l’organisation. Son esprit calculateur la pousse depuis quelques années à opérer des rapprochements entre les différentes branches de l’organisation. Elle a, dans ce sens, marié sa fille cadette Mélina au fils aîné de la baronne de la Dafia terrienne. Elle envisage de réitérer le même genre d’opération avec sa fille aînée, Rovana et ce, en vue de se rapprocher de la branche astranienne de l’organisation.
LA DAFIA ASTRANIENNE
Le baron de la Dafia astranienne est le célèbre Korh Kervel. Ce Tranien charismatique aux multiples relations, un temps pressenti pour siéger à la présidente de la planète Trania, est la personne le plus posée de l’organisation. Même s’il est loin d’être un enfant de cœur, il a un sens de l’honneur qui a tendance à se perdre au sein de l’Hexabaronnie. Il a perdu sa femme et sa fille quatre ans auparavant et en a été très affecté. Il songe de plus en plus à passer la main à son fils qu’il envisage de marier à la fille aînée d’Olania Macchiara, à savoir la fougueuse Rovana.
LA DAFIA AVAGONOSI
Le non moins célèbre Hergen Tonnlum est à la tête de la Dafia avagonos. Cet énergumène de deux mètres quarante-huit qui gère son empire décentralisé en dilettante, est connu dans l’organisation pour ses frasques sexuelles incessantes. Il s’appuie en effet sur une multitude de lieutenants et de conseillers qui prennent quatre-vingt pour cent des décisions à sa place. Il dispose tout de même d’une unité d’espions qui veille au grain, prenant soin que ses intérêts ne soient pas détournés par de petits arrivistes aux dents trop longues.
LA DAFIA FARDIANTE
La société fardiante est de type matriarcal et cette branche de la Dafia n’échappe pas à la règle. La Dafia fardiante est donc naturellement dirigée par une femme, à savoir Alina Fefferz. Cette femme dont la beauté n’a d’égale que son intransigeance, est âgée de 210 ans et dirige son empire depuis 82 ans; autant dire qu’elle a vu défiler pas mal de chefs de la Dafia depuis toutes ces années. Son influence est très importante sur la planète Fromos à tel point qu’elle fait partie du “Cercle de Mandara”, une confrérie très “select” qui regroupe une trentaine de personnalités féminines de l’empire fardiant. Son mari, Josh Fefferz, un ancien militaire, s’occupe de l’éducation de leurs deux enfants, Likky et Mya comme tout bon époux fardiant qui se respecte.
LA DAFIA DES COLONIES INDEPENDANTES
Nelly Quarmal, une femme humaine d’origine terrienne est la baronne d’Impéria, la planète mère des colonies indépendantes. Elle vit seule mais on la voit souvent en compagnie de femmes, la présence des hommes la mettant extrêmement mal à l’aise. Ses deux enfants, Vodalia et Jodel sont d’ailleurs le fruit d’une insémination artificielle. Pourtant, dans sa jeunesse, une relation avec un pirate renommé avait fait les choux gras des journaux people. De nature discrète et âgée de 38 ans, cette femme tenace a su faire sa place au sein de l’organisation en moins de dix ans.
LES DAFIAS SATTELLITES
Ce sont des sous-groupes qui n’ont pas l’envergure et la puissance des six grandes organisations. Certains de ces groupes dépendent directement des six baronnies précitées et d’autres sont liées à d’autres races galactiques (Falgians, Cribins, Valyrians, Stellians, Orgalliens etc). Toutes ces organisations mineures adhèrent au “Club” qui se réunit tous les mois dans des locaux secrets et feutrés disséminés un peu partout dans la Galaxie.
LE CLUB DE LA DAFIA
C’est une toile regroupant une multitude de loges discrètes pour la plupart (bien que certaines soient immensément connues) qui s’étend sur presque toutes les colonies de la Galaxie. Ces établissements permettent aux dirigeant(e)s de l’organisation criminelle de se réunir, se divertir, d’inviter leur clients et leurs relations afin d’y traiter des affaires dans des cadres feutrés, relaxants et festifs. Le club n’est pas uniquement réservé aux dafieux. Il est également ouvert, sous conditions, à toutes les personnalités qui peuvent y mettre le prix. C’est aussi un sanctuaire dans lequel n’importe qui peut, une fois dans sa vie, demander le droit d’asile et bénéficier ainsi d’une totale protection pendant une semaine. Les armes sont bien sûr interdites au Club de la Dafia. Chaque loge a un gérant (appelé “Recteur”) mais le président du Club est Rehn Doltonéa, surnommé Rénato ou le “Grand Recteur”. C’est un Valyrian de 64 ans, maniéré, paranoïaque et amateur de chair humaine, surtout quand elle est cuite “saignante”.
Ci-dessous le “” club de la Dafia de New Parisse.
POINTS DE VENTE, MAGASINS.
Outre les points de ventes cachés, privés et souterrains des receleurs de bas étage de la Dafia, cette organisation criminelle utilise aussi des magasins qui ont pignon sur rue et dont les gérants adhèrent à la guilde des marchands. Il affichent ainsi une façade légale qui leur permet, en arrière boutique, de réaliser leurs business en toute tranquillité. Ainsi, la Dafia n’a même pas besoin de protéger ces points de vente puisqu’en payant l’impôt marchand, ils sont automatiquement défendus par la Guilde.
La Guilde des Marchands et la Dafia ont un point en commun : ils font des affaires en vendant des produits ou des services. Mais la grosse différence entre eux est que la Dafia ne fait pas crédit. Chez eux, on paye comptant et la plupart du temps en tube-crédit ou en net-crédit. Autre point commun, la Guilde prélève un impôt légal qui est proportionnel aux revenus du marchand et la Dafia opère un racket systématique dont le montant est souvent fonction de la tête du “client”.