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La Terre en 2980.
Mille ans après notre époque, la Terre n’a plus réellement le visage familier que nous lui connaissons. Le réchauffement climatique, la guerre nucléaire et le quadruple impact d’un astéroïde ont eu raison du dessin de ses côtes, de ses fleuves, de son relief et de son climat. Le niveau des océans a monté de cinquante mètres en un peu moins d’un millénaire et a submergé des milliers de villes côtières.
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Outre la disparition de milliers d’espèces vivantes et les changements radicaux de certaines zones géographiques, l’apocalypse de 2251 a eu pour effet de faire tomber toutes les frontières idéologiques qui faisaient de la surface de notre planète un gigantesque puzzle de près de deux cents pièces, pièces qui étaient autant de pays. En 2980, les terres émergées sont découpées en deux douzaines de régions administrées par le Ram Fractal.
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Planisphère terrestre 2980 villes et régions
La période allant de 2251 à 2295 est appelée “les Ages sauvages”. Les survivants de la guerre nucléaire (deux millions et demi d’individus sur huit milliards) qui n’avaient pas eu la chance d’avoir une place dans les Cryptes de Survie ont du faire avec ce qu’il avaient : c’est à dire quasiment rien. Ils ont erré dans des champs de ruines, ont cherché de la nourriture qui n’était pas contaminée ou sont partis en quête de territoires épargnés. Sur les deux millions et demi restants, près d’un million auront succombé à des maladies liées aux radiations. Les survivants se sont regroupés en tribus, clans et sectes.
Lors de la réouverture des premiers abris en 2295, leurs occupants ont constaté avec effroi l’étendue des dégâts. C’est sur leur impulsion et leur connaissance d’emplacements d’industries souterraines de secours que la reconstruction a réellement été entamée.
Lorsque les Stellians ont débarqué sur Terre en 2414, ils ont aidé les survivants à reconstruire des infrastructures pérennes et d’un haut degré d’efficacité. Toutefois, la situation s’est grandement dégradée depuis la révolte des robots en 2484.
Les grandes mégalopoles côtoient des villes plus petites mais au sortir de ces agglomérations, on ne trouve que de grandes étendues où la densité démographique est très basse, sans parler des zones contaminées où le Ram Fractal déconseille fortement d’entrer. Il y a encore énormément d’endroits où les rebelles peuvent espérer se mettre à l’abri.
Ces gigantesques agglomérations sont structurées en plusieurs zones: au plus loin du centre ville s’étend la périphérie, plus familièrement appelée la “banlieue”, où la misère est très présente. Techniquement, la banlieue ne fait pas partie de la ville puisqu’elle est, en elle-même, un ensemble de villes juxtaposées. Ensuite vient la ceinture urbaine où les masses laborieuses s’entassent dans des logements insalubres, où l’on trouve les industries, des décharges et des lieux abandonnés. La ceinture urbaine entoure la ville mais peut être éclatée en plusieurs parties, au sein de la ville, en une ou plusieurs zones urbaines. Puis on découvre la ville proprement dite, plus sécurisée que la ceinture ou les zones urbaines, et enfin son centre-ville, surprotégé.
Grande périphérie (banlieue) des mégalopoles où des bâtiments vétustes côtoient des bidonvilles (Artiste: Rahul Philip). Certains ilots urbains constitués de bâtiments récents existent quand même.
La ceinture urbaine avec sa population cosmopolite, ses industries polluantes, son labyrinthe de rues où règne un niveau d’insécurité important, ses multiples bâtiments insalubres et ses enchevêtrement de câbles électriques, véritable danger pour les véhicules antigravité.
Représentation possible de la ville qui, outre le fait qu’elle soit entourée d’une muraille d’enceinte et qu’elle s’étende sur de grandes surfaces, s’élève également dans la verticalité avec différents niveaux d’habitations. Bien entendu, plus on habite haut, plus on a une position sociale élevée.
Le centre ville, avec ses immeubles de très grande hauteur. Cette zone est entourée par la ville vue précédemment et est séparée de cette dernière par un autre mur d’enceinte.
Préparation d’une ville puits de petite dimension dans une ancienne carrière abandonnée.
Premières constructions sur un anneau urbain de la ville puits permettant d’extraire du minerai et de creuser des galeries d’habitations troglodytes. Ces villes sont principalement peuplées par des classes ouvrières.
Une cité pyramide de Shimizu, pour des habitants aux revenus aisés.
Une ville haute dans le lointain. Une mégastructure pouvant atteindre quatre kilomètres de haut et abritant des centaines de milliers d’habitants aux revenus très confortables. L’accès à ces villes est limité aux personnes ayant des autorisations. Les accréditations diffèrent en fonction du niveau de la tour. Si vous avez une accréditation 3, vous ne pouvez vous rendre que sur les trois premières plateformes.
Voici un petit aperçu des villes dans le roman. Ces images ont été dénichées sur le net, principalement sur Pinterest, DeviantArt et ArtStation : des mines inépuisables où l’on trouve forcément un petit dessin ou du concept art qui apporte un plus à l’imagination et qui sied à la représentation qu’on se fait du monde suite à la lecture.
Téléchargement des cartes de la Terre relatives au roman
La Lune
C’est sur notre satellite naturel que le Ram Fractal a implanté le plus gros de ses forces et de son administration. De nombreuses bases sont disséminées à sa surface, surtout sur la face cachée de l’astre, ainsi que sous sa surface, à des profondeurs diverses..
Les emplacements des différentes bases du Ram Fractal, ainsi que leurs fonctions et les effectifs qui les composent, seront révélés par la suite. Chaque Département a sa propre base mais personne ne sait si le(s) dirigeant(s) séjourne(nt) sur notre satellite.
Les cartes de la lune sont toutes téléchargeables en haute définition sur le net (sites de la NASA principalement). Toutefois, vous pouvez télécharger ci-dessous la précédente carte qui contient un petit bonus.
carte
La carte précédente est une carte en niveau de couleur qui permet d’obtenir, grâce à certains logiciels, une carte en 3d.
Les trois cartes précédentes sont limitées en latitude car la projection de Mercator déforme énormément les cartes dans les zones polaires. Pour d’autres planisphères allant de -90° à 90°, il existe un site, Map to Globe, qui permet de recréer une planète à partir de la carte.